samedi 18 avril 2009

un horizon à démentir


"défenestrée d'elle-même, elle cherche comment rentrer. Le vide où elle godille ne répond pas à ses mouvements.
"
Henri Michaux
Fougère sans défense, je protège le feuillage de mes rêves.
parfois, quelqu'un déguerpit. Souvent, c'est moi.
quand écrire cesse d'être un ultimatum, souffrance. et quand écrire revient, joie atroce.
peur, mais le funambule est bien là, au creux de mes organes
et l'horizon, toujours à démentir.
une pause n'est jamais permise, un détour n'est pas dans ta voix.

l'amertume d'un frère, et j'y pense, au dérisoire.

Une ville, et au creux, l'organe. plus loin, un danseur, et les lignes qu'il dilapide
vacarme du corps, je grelotte.
seins nus, alertant, et la découverte de la cordée de lettres. langage.

l'amertume d'un frère
une pause n'est jamais permise, un détour n'est pas dans ta voix.
Cela débute demain,
et j'y vois trente-six vertiges.


2 commentaires:

  1. Un fil de voix pour supporter la fragilité pesante d'un être, essayant de gagner l'autre rive.

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  2. mathias, y voudrait pas se taper la donzelle? ou bien c'est juste la parade rituelle consacrée danse de la pluie, ploc plic plouc

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