IL
M'a engendré
dans l'élan d'une envie
ELLE
a entrouvert son obscurité
à l’instant liquide
de sa violence animale
Tout en elle était eau
et la fièvre qui avait gagné ses yeux
avait préparé son aven de chair
à l'extraction du plaisir
et du cri
L’existence est une fente dans le silence
Souffle qui deviendra parole
Marque page
pour apprendre à respirer
Vrai
Déjà double
porté
par deux corps
J’aurais
selon la rumeur
du néant
suscité la rencontre
de leur marche
pour réinventer
dans une seule est même âme
leur solitude
Et aujourd’hui
à nouveau nu
je dépose à mon tour
ce cœur et ce corps
Chair de mots
pour une voix prochaine
La joie angoissée
La vie en avant
Libéré de moi-même
Comme un poème pour une bouche
lundi 31 août 2009
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