j'ai imaginé l'absence à tes côtés. L'absente; ton destinataire. à trahir l'espace de tes retours.
j'ai imaginé souffrir de plaisir en lisant le recueil déjà écrit, cloisonner chacun de tes verbes dans un corps imméritant. démerité. A trahir l'espace de l'absence en toi, le degré de solitude, tu as dû rajouter des portes aux fenêtres, et transformer l'espace en présence.
oublier les limites sur l'embrasure du lit, ne retenir que l'horizon, redessiné à l'envers. Concevoir une chasteté démoniaque, s'attarder à échancrer la parole. Et surprendre, surprendre le secret entre nous, non hors de nous. Eventrer d'un coup de gorge ton désir. Le sabrer.
Flamme alerte d'un regard, soupçon dévidé dans l'entre-deux des cils, dans le sourire de mes larmes.
mon caméléon s'appelle métaphore, et il me promène
jeudi 8 octobre 2009
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merci Laurence, pour cette découverte en poésie, tes poèmes sont trés beaux, en particulier celui-ci...
RépondreSupprimeren attendant vivement de t'entendre réciter..
Thibault