Celui qui n'assumait pas son poids de chair
L'inconnu du dedans
Et le noir du bout des gestes
A inventé Dieu
Celui qui refusait l'odeur
Du sexe humide de la terre
Prête à recevoir l'orage
A inventé la honte
Celui qui posait un oreiller
Sur un poème
Rayait les images et peignait en blanc le corps des mots
A inventé le silence
Celui qui vivait les yeux levés en attente
Du ciel
A inventé l'illusion
Celui qui regarde le mur sans fuir
Celui qui tend son bras dans la masse
Celui qui respire la limpidité du monde
Celui qui ose imbiber l'air de sa sensualité
Celui-ci est libre
Pour lui seul la surface est profonde
samedi 3 avril 2010
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le continuum nous assiege
RépondreSupprimerl'en dedans n'est que l'en dehors pris au piege
seul l'en dedans peut révéler à l'en dehors
COSMIQUE!!!