lundi 11 mai 2009

sonnet II

quel temps décousu . quelle fragilité
le papier d'alu . recouvrir le dîner
c'est le ciel qui reprend des couleurs
dessinage fluo i déborde petite soeur

mon grand-père inconnu . la tombe et le cierge
choeur, arpèges à la césarienne princière
calme iodé et tourmentes marines
tout ton charme dans l'adrénaline

parfums rouges avancés loin dans l'âme
la vie simple . le bonheur plisse mon crâne
c'est du sang bleu qui trace dans vos veines

qui jamais, n'a pris en les miennes
petit-fils perdu, fils et frère par deux fois
introuvé, que feront le temps et la mer de moi ?

4 commentaires:

  1. une gloire bien méritée .

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  2. on la sent pas trop effectivement cette nécéssité dont parle l'autre connard qui se prend pour un surréaliste

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