dimanche 23 août 2009

(intrigue)



« je regagne en titubant/le commencement de ma vie » ( J.Dupin)


Ai vu la solitude dans le regard de l'homme

et pourtant

plus de possibles que prévu

- une ville succombe et

écrire seins nus


un homme ne bouge pas ( il y a du beau dans l'amer)


ai vu la solitude dans le regard de l'homme

une absence de parole dans la posture

(et pourtant je suis nue)

des délits restent à commettre

un homme parle mais il lui manque un langage


le mutisme

c'est ce qu'il reste


ai vu la solitude dans l'homme

sa bouteille ses sourcils

autant de rythmes absents


et

la seule zone érogène

malgré moi

c'est mon crâne


(intrigue)


4 commentaires:

  1. Tueriez vous ma solitude, chère Laurence? l'intrigue c'est vous..

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  2. Pourquoi crois tu que Laurence veut tuer ta solitude?

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  3. Laurence, la poète, est une de ces voix décisives...une accalmie dans la tempete

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  4. Chers Dixit,
    Comme je l’ai affirmé l’autre jour, à propos du très beau poème de Matthieu Marie Céline, je suis presque sain d’esprit. Ce qui veut dire que je ne l’ai pas toujours été. Mes prises de position à votre égard, intempestives, violentes, je les renie ; tout en sachant que quand ça brûle à l’intérieur, c’est beau, c’est ample, c’est authentique.
    Je suis devenu un rationaliste. J’ai vaincu l’irrationnel.
    A 20 ans j’étais anarchiste et nihiliste. J’ai sombré dans la drogue et la psychose.
    9 ans après je suis devenu démocrate et affirmateur.
    R.S c’est moi. Mais j’ai aussi été anonyme.
    Matthieu Marie Céline tu moralises tu défaitises, c’est moi.
    Laurence Barrère vous écrivez comme un ange, vous cherchez une mythologie, c’est moi.
    Pierre Hunout libère ta langue, pareil.
    Anthony Clément c’est quoi cet espace de flottement, t’avais envie de te barrer, tout pareil.
    La dialectique est une farce qui nous emmerde, toujours le même connard.
    Le gros problème de l’anonymat c’est qu’on ne sait pas qui est qui. Je m’en désole.
    A l’avenir vous saurez qui je suis.

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