« je regagne en titubant/le commencement de ma vie » ( J.Dupin)
Ai vu la solitude dans le regard de l'homme
et pourtant
plus de possibles que prévu
- une ville succombe et
écrire seins nus
un homme ne bouge pas ( il y a du beau dans l'amer)
ai vu la solitude dans le regard de l'homme
une absence de parole dans la posture
(et pourtant je suis nue)
des délits restent à commettre
un homme parle mais il lui manque un langage
le mutisme
c'est ce qu'il reste
ai vu la solitude dans l'homme
sa bouteille ses sourcils
autant de rythmes absents
et
la seule zone érogène
malgré moi
c'est mon crâne
(intrigue)
Tueriez vous ma solitude, chère Laurence? l'intrigue c'est vous..
RépondreSupprimerPourquoi crois tu que Laurence veut tuer ta solitude?
RépondreSupprimerLaurence, la poète, est une de ces voix décisives...une accalmie dans la tempete
RépondreSupprimerChers Dixit,
RépondreSupprimerComme je l’ai affirmé l’autre jour, à propos du très beau poème de Matthieu Marie Céline, je suis presque sain d’esprit. Ce qui veut dire que je ne l’ai pas toujours été. Mes prises de position à votre égard, intempestives, violentes, je les renie ; tout en sachant que quand ça brûle à l’intérieur, c’est beau, c’est ample, c’est authentique.
Je suis devenu un rationaliste. J’ai vaincu l’irrationnel.
A 20 ans j’étais anarchiste et nihiliste. J’ai sombré dans la drogue et la psychose.
9 ans après je suis devenu démocrate et affirmateur.
R.S c’est moi. Mais j’ai aussi été anonyme.
Matthieu Marie Céline tu moralises tu défaitises, c’est moi.
Laurence Barrère vous écrivez comme un ange, vous cherchez une mythologie, c’est moi.
Pierre Hunout libère ta langue, pareil.
Anthony Clément c’est quoi cet espace de flottement, t’avais envie de te barrer, tout pareil.
La dialectique est une farce qui nous emmerde, toujours le même connard.
Le gros problème de l’anonymat c’est qu’on ne sait pas qui est qui. Je m’en désole.
A l’avenir vous saurez qui je suis.